Pages des élèves (en cours de construction)...





Cours 1 / Histoire des techniques : chronologie ; la roue et la manivelle... Remarques de Justine, Marina, Emilie et Lydie T.
Cours 2 / Eau, bois, pierre : description du moteur à eau... Charline, Justine G., Amélie
Cours 3 / Le moulin, clé de l'économie traditionnelle... Polyvalence du moteur hydraulique.... Tristan, Clément, Lydie L.


COURS 1 :

Depuis que l’homme est apparu sur la Terre, il évolue et fait évoluer son entourage. Par exemple, au départ, il ne cherchait qu’à manger et puis, avec la peau des bêtes, il s’est habillé (se nourrir, se vêtir, les deux premiers besoins)… Plus tard, il est devenu sédentaire (naissance de l'agriculture) et a inventé l’écriture (l'histoire commence).

Et tout a une histoire, par exemple, sous l’Ancien Régime, on écrivait avec une simple plume d’oiseau, puis la technique évoluant, on a écrit avec une plume en acier et un réservoir à encre séparé de la plume. Enfin est apparu le stylo plume, avec un réservoir en plastique. Trois transformations qui caractérisent différents âges techniques... (Emilie)


Le temps des techniques transite par 3 épisodes, où dominent respectivement :
  -Le solide (ex: une pyramide égyptienne)
  -Le liquide (ex: le moulin a eau, le haut-fourneau qui produit la fonte)
  -Le volatil (ex: l' électricité, l' informatique)
De l'immobilité on passe à la grande vitesse, de la pesanteur à la légèreté, du gigantesque à la miniaturisation... (Marina)


COURS 2 :

    Les premiers moulins à vent ont existé en Asie, sur le modèle des moulins à prières.

    Il y a deux sortes de roues : les roues verticales (en-dessus, en-dessous ou de côté) et les roues horizontales (dépourvues d'engrenages). Les roues les plus fréquentes en montagne sont en-dessus et à augets. (Justine G.)


Il y avait, au début du XIXe siècle, 100 000 moulins qui servaient d'abord à la fabrication de la farine ou de l'huile. Les moulins à vent ne représentent que 20 % de cet ensemble. Les moulins à roue verticale n’allaient pas vite, mais ils étaient très puissants. Les moulins qui avaient une roue horizontale tournaient plus vite, mais développaient moins de puissance.

Dans la moitié nord de la France dominent les moulins à roue verticale, alors que dans le sud, il y a beaucoup plus de roues horizontales. (Charline C.)




COURS 3 :


Le mouvement circulaire de la roue verticale est transmis par les engrenages rouet / lanterne et reste un mouvement circulaire : meules à farine, ribes...

 

Le mouvement circulaire de la roue verticale est transformé par la  came et devient un mouvement rectiligne discontinu : martinet de la forge ; transformé par une bielle-manivelle, il devient un mouvement rectiligne alternatif continu : haut-fer par exemple... (Lydie L.)

 
(Visite de moulins : cliquer sur l'image...)




Les moulins à eau vertical fonctionnaient avec un couple d’engrenages appelés rouet / lanterne qui transmettaient verticalement le mouvement de l’arbre moteur horizontal.

Ce mouvement servait à entraîner une machine –meule par exemple- qui effectuait mécaniquement tous les gestes manuels du paysan ou de l’artisan : broyer les céréales, les fruits oléagineux..., drainer... Ce système différenciait ainsi toutes sortes de moulins : moulins à farine, mais aussi moulins à huile, moulins de drainage, moulins à couleurs... Ces derniers étaient utilisés surtout dans le sud de la France pour produire des colorants pour le textile ; la ville de Toulouse s’est enrichie grâce à cette fabrication du « pastel ». On broyait encore l’écorce pour tanner les peaux, c’est à dire pour qu’elles ne pourrissent pas.
Les moulins horizontaux étaient plus simples, car dépourvus d’engrenages (pas de renvoi d’angle). C’était surtout des petits moulins alimentaires, implantés dans la moitié sud de la France.

Un nouveau système apparut, vers la fin du Moyen Age, avec l’ arbre à cames qui transformait le mouvement circulaire de la roue en un mouvement rectiligne et discontinu, surtout utilisé dans le plan vertical. Ces moulins artisanaux servaient à marteler, à battre (moulin à fer, moulin à foulons pour le textile), à souffler (dans les hauts fourneaux), à écraser (moulin à tan, moulin à papier)... L’arbre à cames, entraîné par la roue à eau, venait appuyer ses dents sur le manche d’un lourd marteau (le martinet), qui retombait sur l’enclume ou bien dans l’auge (la pile) où se trouvait la pâte à papier.
Puis apparurent la bielle et la manivelle, qui donnaient un mouvement rectiligne et continu dans le plan vertical ou horizontal. Ce système servait à scier (le bois ou la pierre) ou à pomper l’eau (dans les mines par exemple).

Le moteur à eau était un moteur à tout faire et le moulin, qui a travaillé au cœur des vallées pendant plus d'un millénaire, caractérise bien le paysage industriel de l’Europe aux climats humides. (Tristan)


(Tristan rappelle dans son texte, que j'ai à peine complété, beaucoup de détails ; j'ai ajouté un lien sur le mot "pastel". DC)