Bruit et nature (à partir d’un poème d’Eugène Guillevic)
Il y a des bruits
Gros de bruit
Ils s’écoutent
Les oiseaux
S’ils savaient où
Se cacher
On voit parfois
Du bruit qui se tait.
Il n’aime pas le noir
Un bruit
couleur de l’orage
Du bruit
qui s’en prend
Il ne sait à qui
Si l’on entendait
Le travail des taupinières
Qui s’éveillerait ?
Ne parle pas de bruit
Aux cailloux de la montagne
Sur le bord .
Camille D. (école de Froideterre)
Il y a des bruits
Gros de bruit
Ils s’écoutent
Les oiseaux
S’ils savaient à qui
Se raconter.
On entend parfois
Du bruit qui résonne.
Il n’aime pas le blanc.
Un bruit
Couleur de voiture.
Du bruit
Qui se pend
A nos pauvres oreilles.
Si l’on entendait
Le travail des machines
Qui s’énerverait ?
Ne parle pas de bruit
A la chienne voisine
Dans sa nichée
Thomas A. (école de Froideterre)
Il y a des bruits
Gros de bruit
Ils s’écoutent
Les oiseaux
S’ils savaient à qui
Se raconter
On entend parfois
Du bruit qui crie
Il n’aime pas le noir
Un bruit
Couleur de feuille
Du bruit
Qui s’en prend
Il ne sait à quoi
Si l’on écoutait
Le travail de la terre
Qui s’ennuierait ?
Ne parle pas de bruit
Au lièvre du champ
Sur la colline.
Maxime B. (école de Froideterre)
Il y a des bruits
Gros de bruit.
Ils s’écoutent .
Les oiseaux.
S’ils savaient à qui
Se raconter.
On voit parfois
Du bruit qui crie.
Il n’aime pas le marron.
Un bruit
Couleur de l’arbre.
Du bruit
Qui s’en prend
Il ne sait à quoi.
Si l’on entendait
Le travail des radicelles,
Qui s’ennuierait ?
Ne parle pas de bruits
A l’écorce des arbres
Sur l’herbe.
Morgane R. (école de Froideterre)