Le blog "Les Mille Étangs"

Lecture objective :

Ce tableau est une peinture à l’huile sur toile. Ses dimensions sont 1.83 m de hauteur sur 2.62 m de largeur. Le nom du peintre est écrit dans le coin inférieur gauche : Leroux Georges Paul (1877-1957). Son titre est “Aux Eparges, soldats enterrant leurs camarades au clair de lune“. Il est exposé au château de Versailles.
On voit au premier plan deux soldats habillés dans des uniformes gris-bleu avec des casques, des ceintures, des sacoches et des bottes brunes. Ils sont penchés sur un cadavre, le soldat de gauche regarde un carnet et l’autre soutient la tête du défunt. Ce dernier est l’élément le plus lumineux du tableau, il a une barbe et des cheveux roux. On voit dans le coin inférieur droit du tableau son manteau. À l’arrière-plan, on voit deux autres soldats en uniforme qui creusent dans la terre avec une pioche et une pelle, ils sont plus sombres que ceux du premier plan. Dans le fond, on voit des croix plantées dans la terre, un autre corps, une colline et la nuit étoilée. Les couleurs utilisées sont des nuances de bruns, de blancs, de gris et de bleus.

Lecture subjective :

Ce que je remarque le plus, c’est que le mort parait être le plus humain, car on voit son visage contrairement aux vivants qui semblent être des silhouettes dénuées d’identité, on ne voit pas leur visage. Le mort parait libéré de l’enfer de la guerre, il regarde le ciel et il est éclairé. Les autres sont prisonniers de la guerre, il regardent vers le bas et sont dans l’obscurité. Les soldats sont dans un champ de bataille désolé. Le mort a le visage tourné vers le ciel bleu étoilé.
Le tableau semble dire que pour se libérer de la guerre il faut mourir.

Louis G. ( 3e2 )

Lecture objective :

Ce tableau s’appelle “Le Clairon”, il a été peint par le français Bouchor Joseph-Félix. Cette huile sur bois se situe au musée franco-américain à Blérancourt.  Sa hauteur est de 0.330 mètres et sa largeur de 0.290 mètres.
Sur cette peinture, on peut voir un soldat en uniforme bleu qui se tient debout sur des rails. Il est équipé d’un sac et d’un long fusil. Il est en train de jouer du clairon. Un peu plus loin, à sa droite, on peut deviner deux autres soldats devant une maison. Le ciel en arrière plan est couvert de nuages ce qui accentue  les couleurs ternes de ce tableau.

Lecture subjective :

J’ai choisi de renommer ce tableau le “la mélodie de la paix” car à en juger le calme du paysage, on peut imaginer que c’est la fin de la guerre ou que cela se passe pendant une trêve. De plus, comme le soldat est sur des rails de train, je pense qu’il n’y a pas ou peu de circulation. Le soldat semble fier car il se tient droit. Il paraît aussi très concentré et sérieux.

Sarah G. (3e2)

Tornade Meurtrière

1) Lecture objective

Ce tableau se nomme en réalité “La prise de Barcy”. Il se trouve dans le musée de l’Armée  à Paris. Ses dimensions sont : 0.93 x 0.65 cm. On pourrait donc qualifier ce tableau de  taille moyenne. Il fut réalisé approximativement entre 1914 et 1915, durant la 1ere Guerre Mondiale. Ce tableau a pour but de représenter la première bataille de la Marne.  Il a été réalisé à l’huile sur toile et se rapproche beaucoup plus du réalisme que de l’abstrait. Au premier plan, on voit une masse de soldats habillés de longs manteaux bleus ainsi que d’un pantalon rouge. Du à leur même accoutrement, on comprend de suite qu’ils sont tous du même camp. De nombreux objets sont délaissés par terre ainsi que des soldats qui eux, sont habilés tout en gris. Probablement des soldats ennemis, littéralement massacrés par la masse de soldats. La masse de soldats, ont l’air de chargé dans la même direction…le village. En arrière plan, on peut voir un village dont la moitié des quelques maisons visibles brulent et laissent partir de grandes lignes de fumées.  La lumière est assez prononcée et aucune signature n’est affichée sur le tablau car l’auteur est anonyme.

2)Lecture Subjective

J’ai renommé ce tableau “Tornade Meurtrière” car on pourraît confondre ce groupe de soldats, avec une tornade, ravageant tout sur son passage.  Des objets bousillés, des maisons en fumée on dirait bien que ce bataillon n’a qu’un seul but, détruire tout ce qui se dresse devant lui. Meurtière car quelques soldats ennemis sont à constater sur le champ de bataille alors qu’il n’y a aucune pertes dans le “camp bleu”, comme si ces soldats, en soif de destruction et sans aucune trace d’émotion, étaient invincibles. On peut donc prédire un triste sort aux pauvres villageois……

Gheza M. (3e2).

Lecture objective:
L’oeuvre, nommée “ Douaumont (25 octobre 1916)” a été réalisée par Lucien-Hector Jonas (1880-1947) en octobre 1916. C’est une lithographie coloriée qui représente une scène de victoire française,
durant la 1ere Guerre Mondiale. On ne connait pas ses dimensions, mais on peut la voir au Musée de l’Armée à Paris.
Ce tableau représente une scène de victoire ; il est composé de trois lignes principales et les couleurs sont plutôt chaudes, froides par endroits.
On peut y voir un soldat français qui brandit fièrement le drapeau de sa patrie en criant. Il se tient sur un mur de pierre au centre de l’image.
Derrière lui à sa droite se tiennent deux soldats noirs  venant probablement des colonies : ils semblent se réjouir. A sa gauche, on peut voir un autre soldat, visiblement épuisé, qui aide le premier soldat à soutenir le drapeau tricolore.
A leur pieds git un soldat mort au combat, à plat ventre et le visage caché. Sur le muret on peut lire l’inscription “Douaumont” en lettres capitales.
L’arrière plan est composé d’un ciel nuageux qui semble tout de même s’éclaircir.

Lecture subjective:
J’ai  voulu nommer ce tableau “La victoire” à cause de l’ambiance qui s’en dégage.
On regarde la scène depuis le bas, ce qui donne une certaine hauteur à l’image. De plus, les couleurs s’éclaircissent au fur et à mesure que l’on monte vers le ciel.
Les soldats représentés sont glorieux, je peux lire de la fierté, de la joie, mais aussi du soulagement sur leurs visages.
Les couleurs bleues, jaunes et blanches procurent un sentiment de nouveauté et de fraîcheur : cela me fait penser au renouveau, à la reconstruction après la guerre. Le peintre a sûrement voulu donner une image glorieuse et bénéfique de la guerre.

Céline.L .  (3e2)

Lecture objective :

Ce tableau réalisé par Pablo Picasso (1881-1973) nommé «Guernica» à été peint en 1937 à Paris suite au bombardement. C’est un tableau peint à l’huile qui mesure 349 x 776 cm. Il n’y a pas de couleurs. Il représente une scène de violence, de douleur, de mort et d’impuissance. Ce tableau devint rapidement un symbole de la violence de la répression franquiste avant de se convertir en symbole de l’horreur de la guerre en général. De gauche à  droite : on voit une mère qui pleure son enfant perdu, il y a un taureau. On aperçoit des membres, (bras, jambes…) Il y a un cheval qui à une pointe qui lui sort de la bouche, des flammes partout et même un homme en train de brûler.

Lecture subjective :

Ce tableau évoque l’horreur d’un bombardement, les flammes, les mères/veuves éplorées, les cadavres qui jonchent le sol… On entend presque les cris des blessés, on voit toute la souffrance que chacun éprouve.

Marie – Charlotte G. (3°2)